Transmettre et assurer ses débouchés

Un renouvellement des générations est à l’horizon en agriculture. Près d’un agriculteur sur deux a plus de 50 ans (28% plus de 55 ans), et ce ratio se vérifie en agriculture biologique. Or le métier d’agriculteur et en particulier d’éleveur attire de moins en moins : astreinte, pénibilité, faible rémunération…

Mais des solutions existent pour rendre le métier plus abordable, pour faciliter les transmissions ou encore pour sécuriser les débouchés.

Sur le pôle 5 du RDV Tech&Bio, vous rencontrerez des professionnels qui vous parleront de ses 1030 fermes bio normandes à reprendre dans les années à venir et des solutions innovantes pour se former au métier d’éleveur laitier bio.

Côté cédant, les pistes de réflexion ne manquent pas. « Mon outil est-il attractif ? Laisse-t-il la porte ouverte à tout type de projet ? Permet-il de dégager suffisamment de revenu ? Les conditions de travail y sont-elles satisfaisantes pour un repreneur ? Le montant de la reprise est-il réaliste ? ».

Il existe des indicateurs concrets qui permettent de positionner sa ferme. Différents critères évaluent son potentiel de transmissibilité et donnent les moyens de préparer au mieux la succession. Car souvent en fin de carrière, on lève le pied et c’est bien normal ! Mais on doit aussi penser à maintenir son exploitation en bon état pour la suite, si on veut attirer les repreneurs. 

Cet enjeu de transmission fait aussi écho aujourd’hui à la conjoncture du marché bio, qui freine les conversions et nouveaux projets, dans l’attente d’un rééquilibrage de l’offre et de la demande. La filière a besoin de consolider ses bases et ses fermes bio en place. D’où de vraies opportunités pour reprendre des exploitations et des débouchés de commercialisation existants.