CUMA intégrale avec chauffeur

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La Coopérative d'Utilisation de Matériel Agricole (CUMA) mets à la disposition de ses adhérents du matériel agricole et des salariés. Ces sociétés de service doivent réunir un minimum de quatre associés coopérateurs pour pouvoir se constituer.
Elles permettent à l'agriculteur d’optimiser son organisation du travail, soit dans le cadre de l’entraide, soit en déléguant les travaux des champs.

Pourquoi choisir cette solution ?

Les charges de mécanisation sont optimisées. Le coût du matériel est moins élevé, pour du matériel performant et remplacé régulièrement.

Le chauffeur permet d’avoir du matériel opérationnel quand un agriculteur en a besoin, puisque le chauffeur réalise l’entretien courant et les réparations, dans les limites de ses possibilités.

Le fait d’avoir un chauffeur diminue les risques d’accident comme pour la débroussailleuse où la prise en main est assez longue.

L’essentiel à savoir

Certains agriculteurs n’adhèrent pas aux «CUMA intégrales avec chauffeur» car ils n’ont besoins que de certains matériels.

Lorsque l’on travaille avec une CUMA, il faut penser collectif. Un agriculteur ne peut pas monopoliser un matériel.

Combien ça coûte ?

L’adhésion à la CUMA et l'acquisition de parts sociales, se fait sous 2 formes.

Exemple de la CUMA de Montchaton : une part fixe de 1 200 € et une part selon la surface de 49 €/ha (à régler sur quatre ans).

Pour 9 800 € de coût annuel, la CUMA réalise :

  • 40 ha de labour
  • 13 ha de combiné blé
  • 18 ha travail du sol
  • 20 ha semis maïs
  • 20 ha de traitement
  • 22 heures de débroussaillage
  • 20 ha ensilage maïs et 8 ha d’ensilage herbe
  • Et autres matériels : pelle, fumier…

120 heures de gagné en période de pointes !

 

L'expérience de Pascal Lecaudey
et Didier Blanchet

 

La possession de matériel performant est un premier point, mais avoir le temps de s’en servir en est une autre…

Notre CUMA intégrale avec chauffeur a été créé en 1963. Au début, il y avait 18 exploitants, aujourd’hui nous ne sommes plus que 9 membres. Néanmoins, la surface exploitée par la CUMA est restée la même. La main d'oeuvre disponible sur la CUMA est de 1,2 UTH. La CUMA de Montchaton dispose d'une vingtaine d'outils différents. Les tracteurs, l’ensileuse, la charrue, l’épandeur et la débroussailleuse sont toujours utilisés avec le chauffeur de la CUMA, alors que la herse, le canadien, le déchaumeur, les outils de préparation du sol sont à disposition des agriculteurs.

Au niveau de notre CUMA nous avons deux secteurs, le bord de mer et le bocage, ainsi nous disposons d’une souplesse dans notre calendrier de travail puisque cette géographie nous permet de disposer de différentes dates de semis. Dès lors, le travail s’étale naturellement dans la saison.

La CUMA intégrale effectue 60 % du travail des champs de mon exploitation, 10 % sont réalisés par l’ETA et le reste par moi-même. La possession de matériel performant est une chose, mais avoir le temps de s’en servir en est une autre. Ce système permet d’écrêter les pointes de travail. En plus, je n’ai pas le goût pour le tracteur, ainsi la présence d’un chauffeur me rend service. Cela me permet aussi de libérer du temps pour mes responsabilités, pour une meilleure qualité de vie, et pour mes travaux d’élevage et de maraîchage.

Je suis vice-président de la CUMA ; c’est moi qui m’occupe du planning de la CUMA. Nous essayons d’avoir assez de travail pour le chauffeur sans qu’il en ait de trop. Dès lors, le terrain est quadrillé pour que les travaux soient réalisés par ordre cohérent. Dans une CUMA, il faut effacer son intérêt derrière le collectif, nous pensons et gérons en groupe, c’est un état d’esprit.

Je préfère acheter un matériel collectivement : il me coûte moins cher et ne reste pas 350 jours à ne rien faire. De plus, la valeur de reprise du matériel de "CUMA avec chauffeur" est plus élevée que dans une "CUMA sans chauffeur" car le matériel est mieux entretenu. Un tiers du coût du chauffeur est ainsi économisé.

L'exploitation agricole

Pascal Lecaudey (et Didier Blanchet), agriculteurs à Contrières (50)

2 UTH (GAEC 2 associés)

SAU : 130 ha dont
     45 ha de prairie permanente,
     30 ha de prairie temporaire,
     23 ha de céréales
     32 ha de maïs

630 000 L de lait de référence laitière | 20 bœufs sortis par an | Exploitation sur deux sites distants de 5 km.

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