Diminuer la pénibilité du travail

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Cela passe par la mécanisation, autant que possible des opérations de manutention. Cette mécanisation peut entraîner des modifications dans l’organisation du travail, l’aménagement du corps de ferme et le bon choix des équipements.

Pourquoi choisir cette solution ?

Pour la santé de l’éleveur

Diminuer la pénibilité, c’est préserver la fatigue au quotidien et son capital santé durant sa carrière professionnelle.

Se libérer du temps

Organiser, mécaniser les tâches permet de dégager du temps.

L’essentiel à savoir

Mettre en oeuvre des solutions complètes

La réflexion doit prendre en compte toutes les tâches. Tout travail doit s’effectuer en minimisant l’effort, en toute sécurité, pour tous les intervenants et en tout temps : limiter le port de charges, passages d’homme sur le circuit de l’éleveur, stabilité des sols, éclairage efficace...

Raisonner la circulation des hommes, animaux et engins

Limiter les déplacements.

Privilégier des circuits spécifiques sans croisement des hommes, animaux et engins pour garder un environnement propre et limiter les risques sanitaires et d’accidents.

Regrouper les matières premières à proximité des bâtiments.

Lorsque les bâtiments sont dispersés, mettre les matières premières à proximité de ceux-ci.

Pouvoir circuler partout et aisément avec le plus gros des engins sous peine de devoir transférer vers des tâches manuelles.

Choisir un matériel adapté

Limiter les phases attelage-dételage en ayant du matériel spécifi que ou polyvalent, mais facilement interchangeable.

Limiter les tâches pénibles

Pour les ports de charges répétitifs, trouver des solutions alternatives : brouette à concentrés, charrette à lait…

Adapter les équipements pour avoir des positions de travail correctes : quai de traite à la bonne hauteur, accessibilité des matières à manoeuvrer...

Dans la réflexion, ne pas négliger les tâches ponctuelles : matériel adapté pour changement de roue, attelage automatique.

Combien ça coûte ?

L’amplitude des solutions est extrêmement variée.

Le coût peut être nul lorsqu’il s’agit de revoir l’organisation des tâches.

Les solutions simples et peu coûteuses peuvent s’avérer très pertinentes.

L'expérience de François Paine

 « Avant, le stockage des concentrés était localisé en un seul lieu sur l’exploitation. Pour l’alimentation des animaux je devais charger des seaux de concentré puis, avec une brouette, aller de bâtiment en bâtiment.

Lors d’une visite, j’ai vu chez un agriculteur des petits silos provenant de l’industrie réutilisés pour le stockage des concentrés.

Après en avoir récupéré, je les ai aménagés pour qu’ils soient mieux adaptés au remplissage des seaux, à hauteur d’homme. De cette manière je n’ai pas d’effort à faire pour reprendre le seau une fois rempli. J’ai disposé ces silos près des lieux de consommation. Ainsi, je n’ai plus de trajets inutiles à faire.

Le fait d’avoir aménagé et disposé ces silos de manière rationnelle m’a permis de diminuer la pénibilité de ce travail. Ces silos sont amovibles, je peux ainsi les déplacer selon les animaux que j’ai à alimenter. Le remplissage de ces silos se fait facilement, avec des big bag que je lève au télescopique au-dessus du silo.

J’ai aussi une salle de traite qui n’est pas de plain-pied. Pour éviter à mon épouse la manutention inutile du lait destiné aux veaux, nous le faisons transiter par un tuyau qui remplit le récipient de transport.

Le seau rempli dans la fosse de traite est levé à l’aide d’une poulie et le lait s’écoule par gravité.

Cette solution évite de transporter du lait dans les escaliers et sur des surfaces glissantes et exiguës. Elle évite de quitter la fosse pendant la traite. »

L'exploitation agricole

François PAINE, éleveur
à Berville-sur-Seine (76)

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