Supprimer la distribution d’aliment le dimanche aux bovins allaitants et génisses

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Attribuer une double ration d’aliments le samedi et ne rien distribuer le dimanche.

Pourquoi choisir cette solution ?

Moins de travail le dimanche et plus de temps libre

Seuls les travaux d’astreintes liés aux vaches laitières sont réalisés le dimanche.

Aucun investissement à prévoir

Simplifier ses pratiques d’affouragement de cette façon ne demande aucun moyen supplémentaire et n’impacte pas le revenu de l’exploitation.

Aucune perturbation pour les animaux

Si l’aliment s’y prête, la mise en place de cette solution n’entraîne aucun dérèglement de la conduite animale.

L’essentiel à savoir

Choisir le bon aliment

Pour que le gain soit réel, il faut que l’aliment soit facile à produire, à affourager et qu'il ne chauffe pas. Dans le cas où l’aliment serait inadapté, il est nécessaire de modifier ses pratiques.

Anticiper la surcharge du travail du samedi

La double ration distribuée le samedi implique du travail supplémentaire qu’il faut anticiper.

Combien ça coûte ?

 Aucun coût supplémentaire n’est à envisager.

L'expérience de Jean-Marie Collet

"J’ai choisi de diminuer mon travail le dimanche pour éviter à mon salarié et à moi-même de nous lever aux aurores le dimanche. Nous avons donc supprimé la distribution d'aliments aux génisses et aux vaches allaitantes. Nous limitons les tâches à la traite, l'affouragement et le paillage des vaches laitières soit environ 3 heures de travail d'astreinte. Pour ne pas que les bêtes manquent, nous doublons la ration de fourrage des vaches allaitantes et des génisses la veille. Ce système nous permet d'être libres le dimanche matin à 10 heures. J'applique cette organisation tous les week-ends et les jours de fêtes.

Le samedi, je distribue de l’ensilage d’herbe aux vaches allaitantes et aux génisses comme les autres jours de la semaine. Je distribue mon aliment une fois par jour avec un équipement bol mélangeur depuis 4 ans et je n’ai pas de problème d’aliments qui chauffent, je peux même préparer ma ration la veille. Après, je déroule en plus deux balles de foin à volonté, ainsi je remplace la ration d’ensilage du dimanche matin par du foin. Même si le dimanche matin je n’affourage pas une partie des animaux, je prends toute de même du temps pour repousser l’aliment et surveiller les animaux. Avec mon salarié, nous alternons un dimanche travaillé sur deux. Lorsqu'il est d'astreinte, il travaille 10 h par week-end et dispose en retour de son vendredi de libre.

L’organisation du travail est une de mes préoccupations. Cette façon de faire était déjà en place lorsque je me suis installé, j'ai tenu à la conserver malgré les évolutions qu'il y a eues sur mon exploitation. Pour moi, l'objectif est de me libérer du temps sans mettre en danger le revenu de l'exploitation qui dépend essentiellement de l'atelier lait. Le métier d'agriculteur doit permettre d'avoir un revenu convenable mais sans en faire pâtir la vie de famille."

L'exploitation agricole

Jean-Marie Collet
Éleveur à Montmerrei (61)

EARL Le Val Heureux

EARL à 2 associés et 1 salarié (2 UTH)

SAU : 105 ha dont
           55 ha prairie permanente,
           24 ha maïs,
           30 ha céréales

334 000 L de lait produit pour le quota

25 vaches allaitantes
12 taurillons sortis par an

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