Energie indirecte

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Définition

C'est l’énergie nécessaire à la production, la fabrication et le transport des intrants, bâtiments et équipements.

Elles représentent 52 % de la consommation énergétique totale de l’agriculture pour la ferme France.

Le principal poste de consommation d’énergie indirecte est l’azote avec 55% des dépenses énergétiques (20% pour le seul ammonitrate). L’alimentation du bétail représente 15% du total.

Des pistes pour réduire consommations d’énergies indirectes

Réduire ses consommations en engrais

Les engrais azotés représentent 14 à 55 % de l’énergie consommée par une exploitation.


Toutes les améliorations visant à optimiser la fertilisation permettent une économie :

  • Miser sur des variétés peu consommatrices en azote.

  • Raisonner la fertilisation pour optimiser les quantités : meilleure valorisation des engrais organique (méthanisation, plan de fumure), utilisation d’outils de prévision et de pilotage (analyse des reliquats azotés en sortie d’hiver (RSH), Farmstar®, gestion azotée intraparcellaire test Jubil…), définition d’objectifs de rendement réalistes.

  • Réaliser les apports au plus près des besoins de la culture, fractionner les apports (attention augmentation de la consommation de carburant).

  • Introduire des légumineuses et des protéagineux dans les rotations. La fixation symbiotique de l'azote en substitution aux engrais minéraux permet des économies de fabrication d'engrais minéraux et améliore l'autonomie en protéines. 

A noter : 30 kg d’azote par hectare économisés, c’est 8 % d’économie sur la consommation totale d’énergie d’une exploitation laitière.

Optimiser ses consommations en aliments

Divers pratiques peuvent réduire cette dépendance à l’énergie :

  • Remplacer le tourteau de soja par du colza métropolitain. L’utilisation de 1.5 kg de colza métropolitain à la place d’1 kg de tourteau de soja importé, permet, sans baisse de performance, d’économiser de l’énergie liée au transport.
  • Tendre vers l’autonomie alimentaire pour diminuer ses consommations en aliments azotés tout en place des cultures nécessitant moins d’engrais minéraux.
  • La voie fourrages : augmenter la part d’herbe pâturée (notamment avec l’échange parcellaire) et améliorer la qualité de l’herbe conservée, introduire des légumineuses (luzerne, trèfle violet, ensilage d’associations céréales protéagineux : méteils).
  • La voie concentrés : remplacer tout ou partie des concentrés achetés par des concentrés autoproduits (céréaliers ou protéagineux).

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