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Lettre économique de mars 2019 - Cachez ce vin que je ne saurais voir...

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Au sommaire de la lettre économique : déficit en 2018 du commerce extérieur français ; année 2019 incertaine pour les exportations françaises de blé en Algérie ; popularité des agriculteurs français au beau fixe, selon le sondage d'IFOP ; rebondissement de l'excédent commercial agroalimentaire français.

Edito : Cachez ce vin que je ne saurais voir…

L’année 2018 n’a pas été bonne pour le commerce extérieur français pris dans sa globalité. Avec un déficit de –60 milliards d’€, les échanges commerciaux se sont dégradés pour la seconde année consécutive. Dans cet ensemble, le secteur agroalimentaire continue de dégager des excédents, celui de l’année 2018 enregistrant une belle hausse, de l’ordre  de 1,3 milliard d’€. Avec un surplus de quelque 7 milliards d’€, le secteur agroalimentaire affiche une réelle résistance, ce qui ne manquera pas d’entretenir les controverses sur sa véritable efficacité sur les marchés mondiaux.

Le blé français est-il en train de perdre le marché algérien ?

L’année 2019 s’annonce très incertaine pour les opérateurs français exportant du blé en Algérie. Le contexte électoral Algérien, notamment marqué par le renoncement à un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika et le report des élections présidentielles à une date indéterminée, se rajoutent aux nombreuses interrogations quant aux perspectives commerciales pour la fin de campagne.

Net redressement de la côte de popularité des agriculteurs en 2019

Au courant du mois de février dernier, l’IFOP1  institut de sondage bien connu, a publié son baromètre annuel de l’image des agriculteurs. L‘édition 2019 du baromètre montre que loin des affres de l’agribashing, la popularité des agriculteurs dans la société française est au beau fixe. 

Commerce extérieur agroalimentaire : un air de famille

Le rebond de l’excédent commercial agroalimentaire français en 2018 ne saurait gommer son effritement depuis quelques années. Si le secteur agroalimentaire est l’un des rares de l’économie nationale à afficher un excédent, il est de plus en plus malmené par un marché mondial rempli de concurrents qui, mondialisation oblige, entendent contester les positions conquises depuis longtemps par ces grandes puissances agricoles que sont l’UE – et singulièrement la France – et les Etats-Unis.