Dans le guide régional de la conversion à l'agriculture biologique en Normandie, vous trouverez une série de fiches techniques qui permettent de répondre à de nombreuses questions : les bonnes questions à se poser, les techniques de base, les démarches administratives, les incidences sur les systèmes de production… afin d’alimenter votre réflexion et murir votre projet !
Pendant cette transition, l'agriculteur suit toutes les règles de production de l'agriculture biologique mais la commercialisation de ses produits se fait en filière conventionnelle. Pour les végétaux, une valorisation "produit en conversion vers l'AB" est souvent possible à partir de la 2e année de conversion (pour l'alimentation animale).
L’INAO met régulièrement à jour le guide de lecture pour l’Agriculture Biologique qui précise les règles et leur application d’après le règlement européen entré en vigueur depuis le 1er janvier 2022.
Retrouvez la synthèse des principaux changements pour les productions animales :
A partir de 2022, les éleveurs devront utiliser une base de données recensant les opérateurs qui commercialisent des animaux de races et souches adaptées à l’agriculture biologique (à l’image du site semences-biologiques.org pour le matériel reproductif végétal). Ainsi, l’achat d’animaux non bio sera possible SOUS DEROGATION, uniquement lorsque les données collectées par la base de données révèleront que les besoins qualitatifs ou quantitatifs de l’éleveur ne sont pas satisfaits.
Concernant les races menacées d’abandon, l’introduction de mâles reproducteurs ou de femelles (nullipares ou non) à des fins de reproduction était autorisée jusqu’alors dans la limite de 40 % du cheptel adulte. Dès 2022, l’introduction de ces animaux non bio sera possible sans effectif limite.
Il sera interdit d’utiliser du lait en poudre contenant des composants chimiques de synthèse ou des composants d’origine végétale. Le lait en poudre utilisé devra donc être certifié bio et contenir des matières grasses 100 % d’origine laitière.
Part d’aliments C2 dans la ration
Le seuil de 30 % maximum d’aliments C2 incorporé dans la ration sera abaissé à 25 %. De ce fait, la part d’aliments C1 et C2 ne devra pas dépasser 25 % de la ration totale.
Bovins, ovins, caprins, équins
Volailles de chair et poules pondeuses
Retrouvez la synthèse des principaux changements pour les productions végétales :