Les tourbières ont un fort potentiel de stockage de carbone et, grâce à leur capacité de rétention d’eau, elles ont un rôle important dans la gestion des périodes de pluies ou de sécheresse.
Pourtant, dans les régions de l’ENO, de vastes zones sont drainées pour l’exploitation de la tourbe, l’agriculture ou la sylviculture, ce qui en fait des sources d’émissions de CO2.
En restaurant la capacité des tourbières à stocker le carbone et l’eau, et en valorisant ces espaces par des pratiques agricoles en adéquation avec les besoins du milieu, les partenaires de BUFFER+ travailleront sur l’adaptation au changement climatique, tout en restaurant la biodiversité et en créant de nouvelles sources de revenus.
Il convient de trouver les modèles économiques agricoles adéquats à la valorisation de ce type de milieu, afin que les agriculteurs maintiennent une activité sur ces espaces.
BUFFER+ implique 21 partenaires et 7 organisations associées issus de régions représentant tous les types de tourbières de l’ENO. S’appuyant sur les résultats de projets précédents, des organisations de R&D, des gestionnaires de territoires, des entreprises, des porteurs de réseaux et des collectivités locales se proposent de travailler les points suivants :
Pour atteindre ces objectifs, les partenaires testeront de nouvelles approches : agriculture en zone humide, paiements pour services environnementaux, solutions naturelles pour remettre en eau, améliorer la qualité de l’eau et la formation de nouvelle tourbe.
Anticipant l’interdiction à venir des terreaux à base de tourbe, des substrats sans tourbe seront développés.
Le suivi des activités, incluant des essais biomoléculaires, des mesures de biodiversité, des jumelages numériques, feront également partie des nouvelles approches, de même que le soutien aux approches collectives.
Actuellement, une carte des surfaces des marais tourbeux, mise en valeur par l’agriculture, a été réalisée.
Un temps de rencontre avec les agriculteurs concernés est programmé afin de déterminer des axes de travail, collectifs notamment, pour développer des modèles économiques adaptés.
Une clarification de la filière roseaux, production pouvant être réalisée dans ces espaces tourbeux, a également été réalisée, sur le Marais Vernier
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Perrine VITTECOQ
Coordinatrice territoire environnement
Normandie