Agroécologie-HVE
Dernière mise à jour le 21 janvier 2025
Les dernières campagnes d’arrachage de poireaux ont eu lieu sur des sols détrempés offrant une très faible portance.
Certains ont réussi à passer avec des tracteurs classiques, en tractant tracteur et arracheuse et en laissant une parcelle très fortement déstructurée sur 40/50 cm.
Les chenilles s’en sont mieux sorties mais elles doivent offrir une surface suffisante pour limiter la pression au sol.
David Auvray, producteur légumier sur le bassin du Mont-St Michel utilise un automoteur à chenille.
Voilà pratiquement 15 ans que l’on arrache avec un automoteur à chenille. Auparavant, on travaillait avec un tracteur équipé en "1050" à l’arrière et en "800" à l’avant.
Malgré cela, c’était parfois compliqué !
David Auvray est satisfait des évolutions de la dernière génération «Verhoest» arrivée pour l’hiver 2019 : "Elle apporte davantage de confort au niveau de la cabine (rotation 180°, pas de volant), de la conduite (autoguidage via palpeurs, synchronisation entre l’arracheuse et la bobine) et de la manutention des bobines (télécommande sans fil pour la grue)…"
Pas de poids indiqué sur la machine, mais selon David Auvray, elle avoisine 20 t et peut atteindre 23/24 t avec des bobines pleines et des poireaux terreux.
Les chenilles sont similaires en dimensions à celles des arracheuses Bouckaert, soit une surface totale de portance au sol de 45 600 cm² et une pression moyenne pouvant donc atteindre 526 g/cm².
"Les chenilles vieillissent bien si on est rigoureux sur le nettoyage et l’entretien :
je vidange les boitiers des chenilles toutes les 250 h, en même temps que le moteur."
dans le bassin légumier du Mont-St-Michel.
en 2019
selon conditions de chantier
L’EARL Guyon-Auvray est la première exploitation en France à avoir investi dans un automoteur à chenilles pour l’arrachage des poireaux.
En Normandie, plus de 800 pratiques et 60 systèmes agro-écologiques sont recensées et, pour certaines, testées et éprouvées.
Découvrez toutes ces pratiques accessibles en ligne via une carte évolutive et interactive.
CONSULTERContrat d'objectif régional sur les nouvelles pratiques agricoles