Agroécologie-HVE
Dernière mise à jour le 21 janvier 2025
Les dernières campagnes d’arrachage de poireaux ont eu lieu sur des sols détrempés offrant une très faible portance.
Certains ont réussi à passer avec des tracteurs classiques, en tractant tracteur et arracheuse et en laissant une parcelle très fortement déstructurée sur 40/50 cm.
Les chenilles s’en sont mieux sorties mais elles doivent offrir une surface suffisante pour limiter la pression au sol.
L'expérience de Cyril Lemoigne et Nicolas Leconte, SAS Lemoigne, dans le Val de Saire (50)
Cyril Lemoigne et Nicolas Leconte ont monté des chenilles Soucy-Track sur leur John Deere 6175R cette année:
« C’est un investissement élevé, mais vu les conditions de cet hiver, on a sauvé des hectares de poireaux chez nous et chez un voisin ».
D’une largeur de 63.5 cm à l’avant et à l’arrière, la surface de portance avoisine 36 070 cm².
« On a fait le choix du tracteur vis-à-vis du chenillard pour 2 raisons principales : le tracteur est utilisable sur d’autres tâches et les déplacements entre des parcelles dispersées ne posent pas de problème. Chaque année, les chenilles seront valorisées pour l’arrachage de 35 à 40 ha de légumes et pour 70 ha de travail du sol et prochainement « nous testerons l’arrachage avec un autoguidage RTK. »
dans le Val-de-Saire (+5 ha pour voisin en dépannage).
montage sur tracteur récent.
selon conditions de chantier
Valorisation complémentaire : travail du sol en 6m : 70 ha de « Cultirateau » - 1.5 h/ha.
Les 2 paires de chenilles réalisent environ 500 h/an, soit un prix de revient de l’ordre de 15 €/h pour un amortissement sur 10 ans (hors entretien).
En Normandie, plus de 800 pratiques et 60 systèmes agro-écologiques sont recensées et, pour certaines, testées et éprouvées.
Découvrez toutes ces pratiques accessibles en ligne via une carte évolutive et interactive.
CONSULTERContrat d'objectif régional sur les nouvelles pratiques agricoles