Agroécologie-HVE
Dernière mise à jour le 21 janvier 2025
Les dernières campagnes d’arrachage de poireaux ont eu lieu sur des sols détrempés offrant une très faible portance.
Certains ont réussi à passer avec des tracteurs classiques, en tractant tracteur et arracheuse et en laissant une parcelle très fortement déstructurée sur 40/50 cm.
Les chenilles s’en sont mieux sorties mais elles doivent offrir une surface suffisante pour limiter la pression au sol.
L'expérience de Nicolas Godan, SCEA le Personnage dans le Val de Saire (50)
Le MF 6485 de Nicolas Godan dispose de 2 trains de chenilles Poluzzi : des modèles « CTR – 36’’» à l’arrière et des « CTR – 30’’» à l’avant. Avec des empattements entre les galets extérieurs de 150 et 140 cm, la surface de portance totale atteint 48 800 cm².
Avec les chenilles (5.7 t), les dispositifs de fixations, l’arracheuse (3.5 t) et la bobine pleine, le tracteur atteint un poids total au champ d’environ 20 t.
Selon les données du tracteur (empattement, poids théoriques, déport AV/AR), la charge maximum sur les chenilles « arrière » peut atteindre 15 t avec un différentiel évalué à environ 1 t entre le côté gauche et le côté droit, du fait du déport latéral de l’arracheuse.
La pression moyenne maximum, au niveau de la chenille « arrière-droite », est d’environ 580 g/cm².
Compte tenu du désaxage de la chenille vis-à-vis de l’axe du pont, la répartition de la charge est différente entre les parties avant et arrière.
Pression moyenne : 583 g/cm² (avant : 650 g/cm² etarrière : 525 g/cm²)
dans le Val de Saire
dont 5000 € de montage sur tracteur amorti
selon conditions de chantier
Valorisation complémentaire sur travail du sol en 6m (Herse rotative).
En Normandie, plus de 800 pratiques et 60 systèmes agro-écologiques sont recensées et, pour certaines, testées et éprouvées.
Découvrez toutes ces pratiques accessibles en ligne via une carte évolutive et interactive.
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