sont fabriqués en Normandie. La plupart sont pasteurisés, dans les laiteries de 3 groupes laitiers.
sont à l'origine du lait qui produit le camembert de Normandie d’Appellation d’Origine. Ce dernier est transformé dans 11 ateliers, principalement situés dans le Pays d’auge.
Lire l'état des lieux des fabrications et des marchés
Le 21 février 2018, l’Institut National des Appellations d’Origine (INAO) a communiqué l’accord de principe d’un groupe de travail sur la refonte des règles régissant le « Camembert de Normandie ». Le compromis porte sur la renonciation des fabricants du camembert pasteurisé à utiliser la mention « camembert fabriqué en Normandie » contre une évolution du cahier des charges intégrant la pasteurisation et la création d’une mention distinctive pour le fromage au lait cru et moulé à la louche. Cet accord de principe doit encore être précisé, mais il clôt une querelle qui date de plus de 30 ans et ouvre une nouvelle ère pour la production de Camembert en Normandie.
Sur une production laitière totale de 3,7 milliards de litres, la production des troupeaux constitués d’au moins 30 % de Normandes est estimée à 1,1 milliard de litres, dont 600 millions de litres pour les livraisons destinées, au moins pour partie, à la fabrication du camembert. Si la très grande majorité des élevages concernés dispose d’une surface en herbe par vache supérieure à 33 ares, la part de maïs pourrait être un facteur limitant. En effet, le quart des détenteurs de troupeaux « normandisés » disposent d’une surface en maïs au-delà du seuil 1 ha pour 2 ha d’herbe, ils représentent 35 % de la production des troupeaux mixtes.
Lire l'estimation de la capacité de production selon les critères de l’AOP camembert
Sur une production laitière totale de 3,7 milliards de litres, la production des troupeaux constitués d’au moins 30 % de Normandes est estimée à 1,1 milliard de litres, dont 600 millions de litres pour les livraisons destinées, au moins pour partie, à la fabrication du camembert. Si la très grande majorité des élevages concernés dispose d’une surface en herbe par vache supérieure à 33 ares, la part de maïs pourrait être un facteur limitant. En effet, le quart des détenteurs de troupeaux « normandisés » disposent d’une surface en maïs au-delà du seuil 1 ha pour 2 ha d’herbe, ils représentent 35 % de la production des troupeaux mixtes.
Point sur la race normande dans la région et sur les élevages intégrables