S’appuyant sur les écosystèmes et les contextes pédoclimatiques pour définir des modes de production, l’agro-écologie tire profit des ressources naturelles, de leur fonctionnement, pour réduire les pressions environnementales.
L’objectif est de mesurer l’intérêt des mélanges de variétés de blés sur une parcelle, par rapport à l’implantation d’une seule variété sur la parcelle.
La Chambre d’agriculture de l’Eure et l’INRA sont partenaires pour tester les mélanges variétaux en blé dans le cadre d’un projet intitulé Wheatamix, sur 4 ans.
L’association avec l’INRA, devrait permettre de déterminer les règles d’assemblages de façon plus précise (génétique, écophysiologie) et d’évaluer leur pertinence dans différents contextes de production du bassin parisien.
Le projet associe 8 unités de recherche de l’INRA, 2 laboratoires et 5 Chambres d’agriculture. A terme ces recherches devraient permettre de faire les bons choix au moment du semis afin de réduire l’usage de produits phytosanitaires.
Ils sont nombreux et l’agriculture de précision, l’agriculture de conservation, l’agroforesterie s’appliquent d’ores et déjà dans de nombreuses exploitations.
D’autres leviers d’actions existent :
Le sol ne peut plus être considéré comme un simple support de culture, mais comme un milieu vivant qu'il faut protéger, restaurer pour en améliorer le fonctionnement et la fertilité.
Des agriculteurs de la Manche se mobilisent avec la Chambre d'agriculture et le Comité Régional de Développement Agricole de la Manche pour conserver, régénérer leurs sols.
Retrouvez en vidéo le témoignage de Sarah SINGLA, agronome, formatrice et agricultrice dans l'Aveyron et de Vincent PICOT, agriculteur et responsable du Groupement d'Intérêt Economique et Environnemental Manche Agriculture de Conservation
La Chambre d’agriculture de l’Eure en partenariat avec l’INRA pour tester les mélanges variétaux en blé dans le cadre d’un projet sur 4 ans intitulé Wheatamix.
L’objectif est de mesurer l’intérêt des mélanges de variétés de blés sur une parcelle, par rapport à l’implantation d’une seule variété sur la parcelle.
Pour cela la Chambre d’agriculture a implanté des essais. L’association avec l’INRA, devrait permettre de déterminer les règles d’assemblages de façon plus précise (génétique, écophysiologie) et d’évaluer leur pertinence dans différents contextes de production du bassin parisien.
Le projet associe 8 unités de recherche de l’INRA, 2 laboratoires et 5 Chambres d’agriculture.
A terme ces recherches devraient permettre de faire les bons choix au moment du semis afin de réduire l’usage de produits phytosanitaires.
Cette année, cinq essais ont été implantés par la Chambre d’agriculture au sud du Département. Réalisés régulièrement sur quelques critères techniques (précocité, hauteur…), ils sont renforcés avec une observation plus fine de l’assemblage des variétés.
La résistance des mauvaises herbes rend difficile, voire inefficace, l’utilisation de produits phytosanitaires. Cependant, la combinaison de pratiques économiques et une approche différente du désherbage peuvent permettre d’éviter que l’effet de résistance des plantes (survie des plantes les plus résistantes aux herbicides) ne perdure.
Pour évaluer cet effet et agir sur ce point, des essais ont été mis en place sur la résistance aux maladies des céréales, et notamment de l’orge.
A terme, ces recherches pourraient permettre d’envisager des pratiques de désherbage, de repenser les périodes de lutte contre les mauvaises herbes, et surtout de diminuer l’usage de produits phytosanitaires.
Un élément essentiel, notamment dans les zones d’actions prioritaires telles que les « Bassins d’Alimentations de Captage ».
Certaines résistances sont installées depuis plusieurs années : ainsi les vulpins, ray-grass ou le coquelicot sont connus pour leurs résistances aux produits phytosanitaires.
Mais d’autres plantes sont concernées : des graminées (Folle avoine, brome…), des dicotylédones (stellaire, seneçon…).
L’essor des nouvelles technologies a permis de mieux connaître les parcelles agricoles et leur hétérogénéité.
Les innovations techniques permettent de connaître les besoins des plantes en différents points d’une même parcelle. Grâce à la modulation intraparcellaire il est possible d’apporter la dose la plus juste pour chaque endroit de la parcelle.
A partir d’une image (prise par un satellite, un drone), une cartographie de la parcelle est éditée qui témoigne de la densité des cultures, des risques de verse, des mauvaises herbes…C’est sur cette base, qu’une carte de préconisation est proposée.
Pouvant aujourd’hui être directement chargée dans le tracteur à partir d’une clé USB, elle permet d’ajuster les doses de produits apportés, qu’il s’agisse d’engrais ou de produit phytosanitaire. Bénéfique pour l’environnement, cette pratique a également un impact économique pour l’exploitant car elle permet de réduire l’utilisation et d’augmenter l’efficacité des intrants.
Didier Vandermeersch, agriculteur dans la région de Broglie : « C’est un bon moyen de travailler sur des parcelles hétérogènes, d’adapter et de localiser les doses de produits apportés au sol. Avec les cartes, les conseils apportés par mon conseiller et les outils pour moduler, nous allons vers des passages avec les doses les plus justes, et non des doses moyennes ».
L’association, dans une même parcelle, d’une culture annuelle (céréales, légumes…) et d’arbres destinés au bois d’œuvre, profite aux deux cultures.
L’arbre permet une meilleure utilisation de la ressource en eau. Il augmente le taux de matières organiques dans le sol (grâce à ses racines, son feuillage, ainsi que l’activation de la microflore du sol).
Dans le même temps, les cultures implantées obligent l’arbre à s’enraciner plus en profondeur. L’espacement des plantations leur permet de s’épanouir. Bien réfléchi, la mise en place de parcelles agroforestières est donc profitable aux cultures, au sol, aux ressources en eau.
Les Chambres d’agriculture de Normandie ont développé une expertise permettant d’accompagner les agriculteurs :
Pour permettre une bonne gestion de l’espace cultivé, les lignes d’arbres sont le plus souvent distantes de 26m.
Sur chaque ligne, un arbre est implanté tous les 10 mètres.
Les essences implantées (noyer, merisier, cormier, frêne…) sont définies en amont du projet. La définition du projet est une étape essentielle.