De l'implantation à la récolte, nos infos vous guident pour la culture du maïs fourrage.
Le maïs fourrage constitue la base de l’alimentation hivernale des bovins, la réussite de sa culture en quantité et surtout en qualité a des répercussions non négligeables sur la production du troupeau et les coûts d’alimentation.
La réussite de la culture du maïs ensilage exige une bonne maîtrise de l'itinéraire cultural :
Elle commence par un bon choix variétal.
La variété constitue un maillon important de la culture qu'il ne faut surtout pas négliger.
L'objectif est d'ensiler un maïs suffisamment mûr faisant au moins 32 % de matière sèche plante entière. A ce stade, le rendement maximal est atteint, le fourrage se conserve bien, et il est bien consommé, ce qui assure de bonnes performances zootechniques.
Il est donc important de bien connaître la précocité des variétés de maïs ensilage si on veut dans une situation donnée produire un maïs ensilage de qualité.
Un maïs versé est toujours un handicap : c'est une récolte plus difficile avec pannes et pertes de fourrage au champ. Il existe des variétés résistantes à la verse permettant de réduire ce risque.
Le rendement d'une variété est jugé non pas sur le vert, mais sur la matière sèche. En situation favorable, les variétés tardives sont plus productives car elles peuvent exprimer leur potentiel. Par contre, en situation plus difficile, une variété précoce est préférable car l'ensilage sera de meilleure qualité.
Il existe d'autres critères qui peuvent être pris en compte dans le choix variétal :
Depuis la mise au point en 1997 d'une méthode de mesure suffisamment robuste (méthode M4 de l'INRA), les variétés nouvelles ou récentes de maïs ensilage sont maintenant indexées sur leur valeur énergétique.
C'est un critère important car le maïs ensilage est destiné exclusivement à l'alimentation des bovins.
Cependant, dans le choix variétal, ce critère n'intervient qu'après la prise en compte des critères culturaux pour départager des variétés semblables.