Alimentation animale,
Prairie
Dernière mise à jour le 17 septembre 2024
Le réseau de l’observatoire de la croissance de l’herbe normand démarre une nouvelle saison. Chaque semaine, de mars à juillet puis de septembre à novembre, vous retrouverez la carte des croissances, des articles techniques et des témoignages de fermes.
29 sites seront mesurés chaque semaine. Les partenaires impliqués sont Elvup, Littoral Normand, les lycées agricoles du Robillard, de Vire, de Brémontier-Merval et de Sées, la Ferme Expérimentale de la Blanche Maison ainsi que les Chambres d’agriculture de Normandie.
Les mesures seront assurées sur l’ensemble des sites en continu du 1er mars au 1er novembre. Une pause estivale sera observée pour la parution des articles techniques. Sur 5 sites suivis par les Chambres d’agriculture de Normandie, les mesures ont débuté depuis le 1er janvier. La pousse a oscillé entre 5 et 15-20 kg MS/ha/jour suivant les sites et la flore constituant les prairies.
Idéalement en fonction des secteurs et de la portance des chemins surtout et des parcelles, vous avez déjà entamé votre tour de déprimage. Si ce n’est pas le cas, la surveillance devra être de mise pour débrayer des parcelles même avant déprimage (ce n’est pas l’idéal) pour ne pas être dépassé.
Dès que cela sera possible, n’hésitez pas à réduire la quantité de fourrages conservés à l’auge afin de maximiser l’ingestion d’herbe et permettre ainsi une avancée plus rapide dans les paddocks.
Pour le déprimage, le stade physiologique d’entrée dans les parcelles importe peu. Pour les tours suivants, la règle à suivre est 2,5 à feuilles pour les graminées, le trèfle a l’avantage d’avoir toujours 3 feuilles et un temps de présence de maximum 3 jours par paddock, au-delà la pousse suivante est réduite.
Les prairies (encore plus les permanentes) disposent d’une grande capacité de restauration après un pâturage en conditions humides en fin d’hiver/printemps. Si vous vous posez la question d’épandre du lisier/fumier ou de l’engrais ou que le pulvérisateur est de sortie alors pas de raison pour ne pas sortir les animaux à l’herbage si les clôtures ont été préalablement vérifiées.
Il s’agit d’un observatoire qui capitalise les données de pousse et les compare aux années précédentes. Les articles sont là pour vous épauler dans votre prise de décision, mais cela ne remplace en rien une observation régulière de l’évolution de vos parcelles. La carte est une photographie à une date précise de l’état de la pousse en Normandie mais ne constitue pas un outil d’aide à la décision.
Romain TORQUET
Chambres d’agriculture de Normandie