Alimentation animale,
Prairie
Dernière mise à jour le 17 septembre 2024
La croissance de l’herbe reste, pour le moment, réduite mais de saison avec 14 kg MS/ha/j en moyenne. La météo instable complique la mise à l’herbe.
Les réserves utiles des sols sont pleines. Les conditions de portance sont parfois plus que limites et retardent la mise à l’herbe par endroits.
Les stocks d’herbe sur pied varient, eux, fortement avec des hauteurs d’herbe moyennes allant de 5.2 cm à 10.1 cm.
La réponse à cette question dépendra de la portance des sols, de la surface accessible, du stock d’herbe sur pied à l’hectare et de la qualité des chemins.
La stratégie différera entre deux élevages qui ont 8 cm de hauteur en moyenne mais l’un a 45 ares/VL tandis que l’autre a 15 ares/VL. L’urgence de la mise à l’herbe n’est pas la même partout.
Le niveau « faible » de la pousse de l’herbe pourra permettre de patienter dans les élevages à chargement élevé.
Les références sur la compaction par les animaux en conditions humides sont peu nombreuses mais montrent toutes un effet. La compaction des prairies par piétinement par les animaux existe et pourra pénaliser le rendement annuel. Les sols argileux-limoneux seraient plus sensibles avec un effet sur le rendement annuel de presque - 9 % et des effets sur 1 cycle pouvant aller jusqu’à - 20 %.
Même si la compaction, au moins superficielle, est inévitable avec une mise à l’herbe actuellement, des solutions permettent de réduire l’effet :
Réussir la période de déprimage est un des points clés pour la qualité de l’herbe sur les premiers cycles de pâture de l’année. Cette année sera un subtil mélange entre déprimer le maximum de parcelles tout en limitant la compaction.