Alimentation animale,
Prairie
Dernière mise à jour le 19 mars 2025
L’année de pâturage est lancée depuis début mars pour les 70 normandes de Maxime.
Avec les 40 ha de pâturage, les vaches ont commencé le déprimage dans des sols portants même si la pousse de l’herbe est très timide. Pour le moment, elles ne sortent que la journée et profitent des rayons du soleil. A l’automne dernier, les vaches sont rentrées fin novembre, soit 15 jours plus tôt que d’habitude. Les conditions étaient humides, les sols peu portant, le pâturage de fin d’année n’a pas pu être fait correctement.
Avec la mise à l’herbe, la ration a été modifiée : le maïs ensilage a été fortement diminué, il y a toujours de l’enrubannage de luzerne dans la ration et l’ensilage d’herbe a été arrêté. L’objectif est de faire du 100 % pâturage au printemps, en fermant complétement les silos et en apportant un complément en foin si besoin.
Au niveau des prairies, ces dernières sont pratiquement toutes en prairies permanentes. Il y a 4 ha de prairies temporaires composées de ray-grass anglais et trèfle blanc. Certaines prairies sont recassées quand la qualité n’est plus présente. Une fertilisation de 70 uN est apportée tous les ans en plusieurs fois, sur l’ensemble du circuit de pâturage. Un premier passage est effectué mi-février sur quelques parcelles, avec un passage tous les 15 jours sur différentes parcelles pour étaler la pousse de l’herbe et ne pas se retrouver débordé. Les paddocks sont conduits avec un fil avant, déplacé 2 fois par jour pour que les vaches aient de l’herbe fraîche en permanence. L’objectif est de faire des paddocks afin d’enlever cette contrainte de travail.
« Installé depuis peu et seul sur l’exploitation, la mise en route d’un robot est prévue fin d’année pour m’aider dans mon travail.
Avec le robot, la surface en pâturage diminuera de moitié, ce qui m’oblige à repenser mon système et à modifier le fonctionnement du pâturage.
Les formations prairies me permettent d’apprendre, de me remettre en question et de me sentir accompagné sur mon exploitation, que ce soit pour le projet robot, le pâturage de manière générale ou encore la conduite des prairies.On peut toujours s’améliorer et c’est important de s’ouvrir à ce qui est fait ailleurs. »
Elodie BRASIL
Chambres d’agriculture de Normandie