Un épisode caniculaire est un phénomène exceptionnel. En France, on parle de canicule lorsque la température estivale se situe au moins 5 degrés au-dessus des normales pendant au moins 5 jours consécutifs.

Au fil des années, avec le réchauffement climatique, ces épisodes sont devenus de plus en plus nombreux, et, pourraient être multipliés par 5 en 2040. 

Ces questions se posent en particulier dans les élevages de porcs, volailles de chair et bovins lait, 3 productions majeures dans le Grand-Ouest. Mais les coups de chaleur n’ont pas les mêmes impacts dans les 3 filières et les réponses techniques à apporter sont différentes.

En production porcine et en volailles de chair, les bâtiments fonctionnent majoritairement en ventilation dynamique. Malgré cela, la maîtrise des volumes d’air renouvelés et des vitesses d’air induites dans les salles ne suffissent pas à se prémunir des effets des coups de chaleur car le porc et la volaille sont très sensibles au stress thermique chaud.

Les bâtiments en bovin lait sont peu ou pas isolés et fonctionnent très majoritairement en ventilation statique, les rendant plus vulnérables aux conditions climatiques estivales extrêmes. Une enquête menée en Bretagne et en Pays de Loire dans le cadre du réseau Inosys (62 réponses), confirme que la problématique du coup de chaleur est au centre des préoccupations des producteurs.