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Prospective grandes cultures

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En Normandie, les Grandes Cultures occupent 45 % de la surface agricole

  • 900 000 hectares de Grandes Cultures = 45 % de la SAU normande
  • 13 800 exploitations cultivent du blé (demandes PAC 2019)
  • 29% d’exploitations en Grandes Cultures, 16% en cultures-élevage, 46% Bovins lait et viande (Agreste enquête structure 2016)
     

 

Contribution au futur plan protéines national

Début 2019, le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a lancé l’élaboration d’une stratégie nationale protéines. Les Chambres d’agriculture de Normandie s’inscrivent pleinement dans cet objectif et attirent l’attention des Pouvoirs Publics sur certains éléments propres à leur territoire. Un plan ambitieux doit combiner des mesures de court terme et des efforts de recherche & Développement de plus long terme.

Une note de 8 pages qui reprend :

  • Les spécificités de la Normandie en matière d’autonomie protéique
  • Quels enseignements tirer du précédent plan protéines 2014-2020 ?
  • Un ensemble de préconisations pour renforcer l’autonomie protéique des exploitations d’élevage et développer les cultures protéiques dans les exploitations de polyculture

> Lire la note sur la Contribution des Chambres d’agriculture de Normandie au plan protéines national

La protéine végétale à destination humaine en Normandie

Le territoire est fortement producteur de protéines végétales et possède différents sites industriels de valorisation de ces produits. Co-construction d'un plan d’action de développement de cette filière.

La Région Normandie souhaite mettre en place un plan d’action régional « protéine végétale à destination humaine et/ou à haute valeur ajoutée ».
Le Pôle Économie et Prospective des Chambres de Normandie a été sollicité sur cette thématique et a co-construit avec des acteurs régionaux des protéines végétales et la Région un plan d’action de développement de cette filière protéine végétale.

> Lire la note sur la protéine végétale à destination humaine en Normandie

Nouveau regard sur l’efficience alimentaire des productions animales

Le 17 octobre 2017 a eu lieu à l’APCA un colloque organisé par le GIS Elevages Demain. Ce colloque avait pour but de présenter les résultats d'une étude menée sur l'efficience alimentaire des productions animales, en incluant le fait que les animaux valorisent des productions non directement consommables par l'Homme.

Colloque GIS Elevages Demain 17/10/2017 – Synthèse

Zoom sur les filières normandes 

Betteraves sucrières

Avec plus de 29 000 hectares cultivés en betterave, la Normandie occupe plus de 7,5 % des surfaces dédiées à la betterave en France et contribue ainsi à faire de la France le premier pays européen producteur de sucre et le premier pays mondial producteur de sucre de betterave.

Maïs grain

État des lieux de la filière maïs grain en Normandie. Présentation successive de la production de maïs, des acteurs régionaux de la collecte et de la transformation, de l'organisation de la filière, de la destination finale des produits et des enjeux de la filière à l'horizon 2030.
Fiche débouchés du maïs grain

Pommes de terre

Les surfaces, principalement en Seine-Maritime, Eure, les acteurs régionaux de la collecte et de la transformation et leurs problématiques d’avenir, notamment le changement climatique et la réduction des traitements phytosanitaires.
Fiche débouchés de la pomme de terre

Lin fibre

La Normandie est la première région productrice de lin au monde, avec 65 000 hectares en 2018. Les surfaces ont été multipliées par 2 en 20 ans. Cela représente aujourd'hui 5 % du produit agricole régional.
10 usines de teillages traitent la fibre qui est ensuite exportée principalement vers la Chine. La filière a été frappée de plein fouet par la crise du Covid-19 qui a bloqué les ventes et les inquiétudes sont grandes.

Les débouchés des protéagineux en Normandie

Le pois et la féverole sont des cultures qui s’adaptent ainsi parfaitement à la Normandie. Dans cette fiche sont examinées successivement les acteurs régionaux de la collecte et de la transformation, l'organisation de la filière , la destination finale des produits, ainsi que les problématiques à venir de la filière.

 

Quelles exploitations de Grandes Cultures en 2030 ?

La compétitivité de la France sur le marché des céréales

Plus de 50 % de la production française de céréales est exportée. La compétitivité sur le marché mondial des céréales est donc une question cruciale. Mais qu'est ce que la compétitivité en matière de céréales? Bien loin de n'intégrer que le prix payé aux agriculteurs, il intègre de multiples facteurs, aux différents maillons de la chaîne d'exportation.

 
Fondamentaux des marchés

Le contexte de marché des grandes cultures a été fortement influencé depuis 2000 par l’essor de la demande chinoise et par la mise en place du programme bioéthanol américain. Une prospective sur les 15 ans à venir doit intégrer l’évolution future de ces variables, et identifier les autres phénomènes qui pourraient infléchir les tendances des dernières années.

Quelles attentes environnementales de la société vis-à-vis des Grandes Cultures ?

Les attentes environnementales de la société vis-à-vis des exploitations de Grandes Cultures, se traduisent par des législations importantes sur l’usage des phytosanitaires, la protection de l’eau contre les pollutions par les Nitrates, la protection de la Biodiversité et les conditions d’usage des OGM. Parmi ces thèmes, la réduction des phytos à travers les plans successifs Ecophyto semble être le principal enjeu environnemental pour l’avenir des Grandes Cultures.

 

Quelles mutations dans les exploitations ayant des grandes cultures en Normandie à l’horizon 2030

La Normandie bénéficie de conditions climatiques avantageuses, favorables aux grandes cultures. Un peu moins de la moitié de la SAU leur est consacrée, soit 870 000 hectares de terres arables. Céréales, oléagineux et plantes industrielles (lin, betteraves, pommes de terre) assurent plus de 30% du produit agricole normand. La Normandie se caractérise également par sa forte spécialisation en blé qui occupe plus de 53% des surfaces consacrées aux cultures de vente (contre 40% en moyenne nationale).

Dans ce contexte, les Chambres d’agriculture de Normandie ont souhaité faire une étude prospective sur les systèmes agricoles en grandes cultures, pour en connaître les adaptations et les mutations à venir d’ici 2030.

Changements climatiques et grandes cultures

Les changements climatiques se confirment et s’amplifient et la température moyenne à la surface de la terre a déjà augmenté de + 0,85°C entre 1880 et 2012 (5e rapport du GIEC, 2013-2014). Selon les modèles climatiques, le réchauffement mondial au 21e siècle sera compris entre 0,3 et 1,7°C pour les hypothèses les plus optimistes et 2,6 à 4,8°C pour les hypothèses les plus pessimistes, avec une modification de la pluviométrie et un accroissement de la fréquence des évènements climatiques extrêmes. Dans la problématique des changements climatiques, l’agriculture a une place bien particulière :

  • c’est un secteur d’activité « émetteur » de gaz à effet de serre. L’agriculture représente 13,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), sans compter les émissions dues à la déforestation qui représentent plus de 17 % des émissions mondiales. Contrairement aux autres secteurs émetteurs, c’est un secteur « vital » et les émissions résultent surtout de processus biologiques.
  • c’est un secteur où les impacts des changements climatiques sont déjà visibles. Dans les pays où les dérèglements déstabilisent déjà les écosystèmes, c’est à travers l’agriculture que les populations ressentent les premiers effets.
  • l’agriculture est aussi une des seules activités qui peut permettre d’atténuer les changements climatiques en stockant du carbone dans les sols.

Des politiques publiques de lutte contre le changement climatique commencent à se mettre en place et vont nécessairement se développer. L’agriculture sera un des secteurs concerné.

L’assolement normand

L’évolution des surfaces en grandes cultures des cinq départements normands analysée en 7 pages.
Les grandes cultures étudiées comprennent :

  • cinq céréales (le blé, l’orge, l’avoine, le triticale et le maïs grain),
  • trois oléo-protéagineux (le colza, le pois et la féverole) et
  • quatre cultures industrielles (la betterave, le lin textile, le chanvre et la pomme de terre) ;
  • est également analysée la luzerne destinée à la déshydratation.

La Basse et la Haute-Normandie sont comparées aux autres régions françaises.

Les exploitations normandes de Grandes Cultures

Les travaux prospectifs sur l’avenir des grandes cultures en Normandie concernent les exploitations qui cultivent plus de 40 ha de céréales + oléoprotéagineux + betteraves sucrières + lin + pomme de terre.
L’analyse des données, issues du recensement agricole de 2010 et traitées en partenariat avec les DRAAFS de Haute et Basse-Normandie dans le cadre de la typologie Inosys, révèlent que ces exploitations exploitent 48 % de la SAU, emploient 30 % des UTA salariés et cultivent plus de 90 % des cultures industrielles (Lin, betteraves sucrières et pommes de terre).
Ces exploitations élèvent plus du quart du cheptel normand (plus de la moitié en Haute-Normandie).
Les exploitations de polyculture élevages normandes sont plus grandes et plus « collectives » que les exploitations sans animaux. Elles sont conduites par des chefs d’exploitations plus jeunes.

Analyse des exploitations normandes de Grandes Cultures

Evolution des rendements des cultures

Le rendement du blé plafonne en France depuis plus de 15 ans. Ce n’est pas le cas en Haute-Normandie le dernier record date de 2008.
Le rendement des autres grandes cultures poursuit une progression ralentie, sauf en betteraves où la hausse est spectaculaire et rapide.
Des facteurs comme le changement climatique, le coût de la fertilisation ou les sélections variétales influent sur les rendements.

Analyse de l'évolution des rendements des cultures

Recensement des études prospectives sur les grandes cultures

Plusieurs études prospectives sur les grandes cultures ont déjà été menées dans différentes régions céréalières françaises, ainsi que des études plus globales à l’échelle mondiale, pas spécifiques des grandes cultures.

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