Chambr'Agri 14 - La lettre d'info de la Chambre d'agricuture du Calvados

L’État prévoit une augmentation des températures de 4 degrés à horizon 2100 dans son plan d’adaptation au changement climatique.

Face à l’urgence, le monde agricole se mobilise et accélère les transitions et les besoins d’accompagnement des exploitants se multiplient : installation de nouveaux agriculteurs, transmission des fermes, adaptation au changement climatique, débats sur l’avenir de l’élevage, plantation de haies, diagnostic climat, éducation alimentaire et sensibilisation des écoliers à l’agriculture… Pendant ce temps, à l’heure où j’écris ces quelques lignes, le gouvernement prive les chambres d’agriculture de 20 millions d’euros de budget.

La taxe sur le foncier non bâti finance les collectivités territoriales et les chambres d’agriculture.

Les exploitants agricoles et les propriétaires fonciers payent cette redevance dont le montant a augmenté, mécaniquement en lien avec l’inflation, de 7,1 % en 2023. L’intégralité des recettes de cet impôt sera reversée aux collectivités, diminuant proportionnellement la part de financement revenant aux chambres d’agriculture.

Dans le Calvados, département de la première Ministre Elisabeth Borne, les ressortissants des Chambres d’agriculture, soutenus par 4 députés, exigent du gouvernement qu’il rende au monde agricole la part d’impôt qui lui revient. Le monde agricole, conscient des enjeux du changement climatique, est prêt à relever les défis. Les professionnels payent une taxe. Elle doit les aider dans leur transition grâce au soutien des Chambres d’agriculture.

Dans son projet de loi de finance, l’État prive les chambres d’un budget qui leur revient.

Payer oui, mais pour être accompagné !

Jean-Yves HEURTIN
Président Chambre d'agriculture du Calvados

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