Ration sèche

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Remplacer la plupart des fourrages grossiers par des concentrés et du foin.

Pourquoi choisir cette solution ?

Un gain de temps de travail

Pour limiter le temps de travail lié à la production et la distribution de l’ensilage de maïs.

Un travail moins pénible

Diminuer la pénibilité liée à la gestion des silos : débâchage, entretien des silos…

Une répartition différente du travail pour des chantiers plus autonomes

Le temps de travail lié à la récolte du maïs est transféré sur une période de moindre activité. Par ailleurs, le chantier de fenaison peut-être réalisé de manière autonome.

L’essentiel à savoir

La ration sèche

L’alimentation est constituée de 6 à 9 kg de foin ou de paille et de 16 à 20 kg d’aliment concentré, dosant 0,9 à 1 UFL pour 100 g à 150 g de PDI.

Suffisamment de fibres

Il faut veiller à mettre à disposition un aliment de lest comme le foin ou la paille, à la fois fibreux et appétant : la réussite technique de la ration sèche repose principalement sur une consommation suffisante de fibres pour éviter principalement les problèmes d’acidose.

Gain de productivité et baisse du TB

Le gain de productivité par vache peut varier de 0 à 1 500 L selon les cas. Cela peut conduire à adapter le nombre de vaches. Il faut aussi intégrer une baisse du TB de 4 à 6 g/L permettant d’augmenter la quantité de lait livrée.

Combien ça coûte ?

Le coût de l’aliment est généralement proche, voire supérieur à celui d’un VL 18 classique.
Le coût alimentaire va au minimum être multiplié par 2 à 2,5.

Par rapport à un système maïs ensilage, il faut s’attendre à une baisse de l’EBE globale de 10 à 20 %. Elle peut atteindre 40 à 50 % dans des systèmes plus herbagers.

L'expérience de Stéphane Lemonnier

"La production de maïs est très variable en quantité et en qualité dans notre région. Nous souhaitions simplifier l’organisation du travail et faire face à une réduction de main d’œuvre sur l’exploitation. C’est l’accumulation de ces facteurs qui nous a amenés à remettre en question notre mode d’alimentation.

Un article dans la presse sur la ration sèche nous a interpelés. Après en avoir parlé avec notre fournisseur d’aliments, nous avons visité un élevage utilisateur de ce nouveau système et réalisé un audit préalable. Même si le coût s’avérait élevé, nous nous sommes rendus compte que cela pouvait répondre à nos attentes au vu du confort de travail et de la tranquillité que cela pouvait nous apporter.

Nos vaches normandes sont donc passées en ration sèche en octobre 2005. Après plusieurs semaines d’adaptation, les vaches se sont calées sur une ingestion de 17,5 kg/vache/jour de concentré et 6 à 8 kg de foin. Le changement d’alimentation a fortement augmenté le niveau de production par vache, faisant chuter les taux les premiers mois. Mais, ceux-ci sont remontés dès la lactation suivante.

Nous avons gagné une heure de travail par jour en moyenne sur l’année. On apporte le foin quotidiennement et on remplit les alimentateurs au godet dessileur. Le chantier de fenaison est moins exigeant en main d’œuvre que le chantier d’ensilage : on peut faire les foins seul. De plus, cela correspond à une période où il est généralement agréable de travailler à l’extérieur."

L'exploitation agricole

Stéphane Lemonnier
GAEC Lemonnier
Éleveur à La Barre-en-Ouche (27)

2 UTH
SAU : 190 ha
Polyculture élevage lait

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