Récolte des poireaux
Contexte et objectif
Les dernières campagnes d’arrachage de poireaux ont eu lieu sur des sols détrempés offrant une très faible portance.
Certains ont réussi à passer avec des tracteurs classiques, en tractant tracteur et arracheuse et en laissant une parcelle très fortement déstructurée sur 40/50 cm.
Les chenilles s’en sont mieux sorties mais elles doivent offrir une surface suffisante pour limiter la pression au sol.
Jean-Marie Lahaye, producteur légumier sur la côte ouest du Cotentin effectue sa 3e campagne avec un automoteur Bouckaert.
Description – Mise en œuvre
L’arracheuse à chenilles Boukaert du GAEC du Biot est équipée de 2 trains de chenilles d’’environ 4m70 de longueur pour une largeur de 80 cm.
Ces chenilles caoutchouc au look "char" (crampons droits, barbotins relevés aux 2 extrémités) donnent une surface effective de contact au sol d’environ 2m85 X 0m80, soit 45600 cm2 pour supporter l’automoteur et ses 3 bobines de poireaux.
A pleine charge, l’arracheuse atteint un poids compris entre 17 et 18t, soit une pression moyenne au sol légèrement inférieure à 400 g/cm². D’une longueur supérieure à 8m, pour un appui au sol d’à peine 3m, la répartition des charges sur les chenilles peut varier significativement selon la position des bobines.
Résultats
+
- Forte amélioration de la portance « on est sûr de passer partout ».
- Confort de travail (cabine pivotante, palpeur de guidage…).
- Investissement plus favorable qu’un équipement complet « tracteur + chenille + arracheuse + 15 bobines + dévidoir » : « Avec 350/400 h par campagne, on pense pouvoir l’utiliser pendant au moins 12/15 ans ».
- Parcelles moins abimées : « on tasse surtout en surface ce qui facilite la remise en état des parcelles avant une autre culture »..
-
- Transport sur plateau pour les parcelles éloignées (« on en avait déjà un ») et « convoi agricole ».
- Plus grande fourrière dans les bouts pour démarrer l’arrachage.
- Assez bien équilibrée, mais plus de poids sur l’arrière avec 3 bobines pleines.).
Reproductibilité
25 ha de poireaux sur la côte « ouest » du Cotentin.
Investissement : 210 000 € en 2017
Production : environ 1000 t/an
Performance : 1.5 à 2.5 t/h selon conditions de chantier
Cette machine est un peu plus légère que la « Verhoust » : pas de grue, bobines et son support moins lourds.
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