GNR
Réaliser jusque 30 % d’économie sur les consommations de GNR : c’est possible !
Le GNR représente 20 à 25 % de l’énergie totale utilisée sur l’exploitation, de 70l/ha à 180 l/ha en culture et de 9 à 38l/1000 l de lait en élevage.
Les leviers sont multiples pour atteindre l’objectif : suivre une formation à l’éco-conduite , passer son tracteur au banc d’essai, entrer dans une démarche d’échange de parcelles…! L’outil B-GNR, développé par les Chambres d’agriculture de Normandie vous aide à repérer les actions à engager prioritairement sur votre exploitation.
Pour construire leur conseil, Les Chambres d’agriculture de Normandie s’appuie sur des références, développées notamment en partenariat avec le réseau des CUMA
Des outils pour maîtriser ses consommations de GNR
RÉFÉRENCES
Carburant : des éléments pour maîtriser ses consommations
Chaque année, le réseau CUMA Ouest réalise des essais comparatifs de consommation de carburant. L’objectif est de mesurer l’impact de différents paramètres lors de la réalisation d’un travail (lestage, transmission, puissance, moteur…).
Les tracteurs sont conduits par le même chauffeur, sur le même circuit ou dans la même parcelle et les mesures sont prises plusieurs fois...
- Masse avant : Plus de consommation.
- Puissance et gabarit supérieur : Consommation en hausse.
- Variation continue ou semi-powershift ?
- Moteur TIER 4: Moins de carburant.
Masse avant : Plus de consommation
Lester au transport (masse avant) donne un meilleur confort de conduite sur la route.
Mais cette masse inerte à déplacer entraine une surconsommation de plus de 5%.
Dans cet essai réalisé avec deux tracteurs New-Holland de 125 et 155 ch (Modèles T 6050 et T 6080 TIER 3) attelés à une benne d’un poids total de 21 tonnes, la consommation horaire augmente de 0.6 à 0.7 l/h et d’environ 2.5 l/100 km.
Puissance et gabarit supérieur : Consommation en hausse
Sur le même parcours routier et avec la même remorque chargée à 21t, le tracteur de 182 ch (NH T 7040) consomme 33% de carburant de plus vis-à-vis du tracteur de 155 ch.
Cet écart peut s’expliquer par différentes raisons : tracteur plus lourd (+1t), transmission plus gourmande, monte de pneumatique différente…).
Variation continue ou semi-powershift ?
Les essais ont été conduits avec 2 marques (Massey-Ferguson et John Deere). Ils ont débouché sur des résultats différents au transport.
Pour Massey Ferguson, on note un gain de consommation de 11% avec la variation continue, soit 7.3 l/100 km.
A l’inverse, pour la marque John Deere, c’est la transmission semi-powershift à gestion automatisée qui s’avère la plus économe, avec un gain de 4l/100 km.
Il convient de noter que la transmission « Autopower » du tracteur John-Deere n’a pas permis de faire chuter le régime de façon importante. Dans les deux cas, la boite de vitesse à variation continue apporte confort de conduite et souplesse.
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