Bovins : les prix remontent au-delà de 5 euros

Prix des gros bovins

La baisse de production de la viande bovine en Europe a été de 2% en 2022 et encore de 2% en 2023. Tiré par le manque de viande, les prix français sont repartis à la hausse au début 2024. Le prix des taurillons est déjà supérieur à son prix de 2023, stimulé par des marchés exceptionnels sur la Turquie.

Toujours moins d’abattages de bovins

Sur les 6 premières semaines de 2024 par rapport aux mêmes semaines de 2023, les abattages français continuent de reculer en vaches, signe que les éleveurs diminuent moins rapidement leurs troupeaux. En revanche, les abattages se stabilisent en bœufs et jeunes bovins.

Des foyers de Maladie Hémorragique Épizootique des bovins (M.H.E) ont été comptabilisés dans 20 départements du Sud-Ouest, et même jusqu’au Morbihan.

La consommation de viande bovine recule 

La consommation de viande bovine a reculé de 4 % en France en 2023, pénalisée par le manque de viande disponible. Le recul est du même ordre (4 %) sur l’ensemble de l’Europe.

Les prix aux consommateurs ralentissent leur hausse qui se limite à 2,2% entre janvier 2023 et janvier 2024. C’est moins que le reste de l’alimentation (+5,8 %) et moins que la hausse générale (+3,4 %). Mais une part de plus en plus importante de la viande bovine est consommée en restaurants, où la hausse des prix ne se ralentit pas : + 5 % en un an.

Les coûts de production reculent de 5 % entre décembre 2022 et décembre 2023, tirés par la baisse des aliments du bétail (- 10 %).

^{Service Économie, Veille & Prospective
Direction Innovation Recherche Développement}

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