Prix du porc : Remontée en février

Prix du porc charcutier

^{La chute des prix de septembre à fin novembre a été plus forte en France qu’en Allemagne et en Espagne.Janvier fut un mois attentiste, avec un marché équilibré entre offre et demande, puis en février apparaît une forte demande de viande, qui fait bondir les prix en fin de mois, les rapprochant de la barre symbolique des 2 euros par kilo.}

^{Décrochage historique de la production française et européenne de porc}

^{La baisse de la production se prolonge dans le Nord de l’Europe, en Allemagne en particulier, le plus gros producteur européen, qui a vu sa production de porc baisser de 7 % en 2023. Baisse aussi en Espagne avec 6% de porcs en moins en 2023. Les prix se maintiennent à un niveau plus élevé qu’en France dans cette zone qui manque de viande porcine.}

^{La France avec « seulement » 5 % de baisse des volumes en 2023, résiste mieux que ses voisins. C’est tout de même un décrochage historique de la production de porc à laquelle on assiste depuis 2 ans. La France a été tout juste autosuffisante en 2023.}

^{Le recul de la production européenne a été généralisé : moins 7% en 2023.}

^{Les marges des élevages restent satisfaisantes}

^{L’export vers les pays tiers de l’UE a reculé de 16 % en tonnages en 2023 et en particulier vers la Chine. La chute de la production chinoise, causée par l’épidémie de Fièvre Porcine, a été effacée et la production chinoise a regagné son niveau d’avant 2020. L’UE ne peut regagner des marchés ailleurs qu’en Chine, car les prix européens sont très au-dessus des prix des autres zones de production dans le monde (USA, Brésil, …).}

^{La consommation de porc des français a reculé de 4 % en 2023, alors qu’elle avait encore augmenté en 2022. Sur l’ensemble UE le recul des achats est de 6% en 2023.}

^{Le prix de l’aliment recule lentement mais régulièrement sous l’effet de la baisse de prix des céréales. Le prix IFIP engraissement a ainsi reculé de 15 % entre le début et la fin de l’année 2023. Mais à 337 €/100kg en janvier 2024, il demeure historiquement élevé.}

^{Les marges des élevages ont fortement pâti de la baisse des prix d’octobre à janvier. Elles restent cependant à un niveau satisfaisant, mais sans comparaison avec les niveaux atteints l’année dernière lorsque le porc dépassait 2 euros.}

^{Service Économie, Veille & Prospective
Direction Innovation Recherche Développement}

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