Vous êtes ici : Accueil > A proximité > Actualités locales > Le prix du blé se redresse à l'approche de la moisson

Le prix du blé se redresse à l'approche de la moisson

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page
conjoncture prix blé 2022

En passant sous la barre des 200 euros par tonne début mars, le prix du blé a donné des sueurs froides aux producteurs durant quelques jours.

A la mi-mars les cotations sont repassées au-dessus de cette barre symbolique. Et à la mi-mai, il a encore progressé pour atteindre 250 euros par tonne.

Début juin, le prix est supérieur de 20 euros et 9 % à celui de l’an passé à la même date.

 

 

 

Prix du blé

En cette fin de campagne céréalière, et en attente de la prochaine moisson, tous les regards se tournent vers le ciel pour deviner l’influence des aléas météo sur le rendement des céréales. En France, la météo pluvieuse du mois de mai a ainsi déclenché des attaques de maladies sur le blé, qui altéreront forcément le rendement. C’est le cas aussi en Amérique du Nord. Du côté de la mer Noire (Russie et Ukraine), c’est la sécheresse et les fortes chaleurs qui viennent bousculer le cycle de développement du blé.

Le marché est donc nerveux : c’est assez traditionnel. C’est la période dénommée « weather market ».

Au-delà des fluctuations de court terme, la hausse du mois de mai permet de dégager les perspectives pour les producteurs normands, qui vendent plus de la moitié de leur blé sur le marché international. Même en retirant la marge des organismes stockeurs, les agriculteurs peuvent espérer une tonne de blé payée au-delà de 200 euros au départ de leur ferme.

L’Europe bloque le blé russe

A partir de juillet prochain, entreront en vigueur à l’entrée en Europe, des droits de douane très élevés sur les grains russes et biélorusses : blé, orge, colza, tournesol. Ces droits empêcheront en pratique toute marchandise russe d’entrer en Europe. Bien que la Russie, et la Biélorussie, soient des petits fournisseurs du marché européen, on ignore quels seront les retentissements exacts de cette mesure prise en représailles de l’appropriation de céréales ukrainiennes, produites dans le Donbass.

Partout dans le monde, se multiplient les créations de taxes douanières par les États. Les règles de l’OMC ne sont plus respectées.

 

 

Service Économie, Veille & Prospective
Direction Innovation Recherche Développement

 

> Lire les autres marchés agricoles

 

Logo CASDAR