Prix du porc : stabilité autour de 2 euros

Prix du porc charcutier

^{La stabilité des cours français depuis 3 mois se retrouve aussi chez nos voisins européens.}

^{Des signes de hausse apparaissent, après les ponts du mois de mai, comme la tenue de l’euro de football en Allemagne qui stimulera la demande dans ce pays.}

^{Traditionnellement, l’été voit aussi les poids moyens des porcs baisser à l’abattage, perdant 1 voire 2 kilos jusqu’en septembre. C’est 1 ou 2% de viande produite en moins, qui stimule le niveau des prix en été.}

Décrochage historique de la production de porc

Nous sommes toujours dans un contexte de recul sans précédent de la production porcine en Europe : l’élevage porcin a reculé partout en 2023, et les premiers mois de 2024 ne donnent pas de signes de reprises. En France, comme chez nos concurrents européens, le début 2024 voit encore un effritement des abattages.

L’export vers les pays tiers de l’UE a reculé de 20 % en tonnages en 2023. Il continue de s’effriter au début 2024 à – 5 % et davantage encore vers la Chine.

La consommation de porc des Français a reculé de 4 % en 2023. Sur le premier trimestre 2024, elle est parfaitement stable.

Les marges des élevages proches des records

Le prix de l’aliment poursuit son recul ces derniers mois. Le prix calculé par l’IFIP pour les porcs à l’engraissement a ainsi reculé de 16 % en avril par rapport à l’an dernier. Cette amélioration devrait s’interrompre avec la reprise du prix des matières premières.

Les marges des élevages se sont redressées fortement à partir de mars. Les niveaux s’approchent des niveaux records atteints l’an dernier : les prix du porc sont moins élevés qu’à l’époque, mais les aliments sont moins chers.

^{Service Économie, Veille & Prospective
Direction Innovation Recherche Développement}

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