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Résultats d'essais 2023

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Les essais culturaux en AB sur la Normandie : l’essentiel des résultats 2023

Les Chambres d’agriculture de Normandie ont conduit de nombreux essais culturaux en AB en 2023, en voici les principaux résultats.

Travail simplifié du sol en AB, associations de cultures, espèces et variétés adaptées aux faibles intrants, fertilisation avec de l’azote organique et ses alternatives… Les questions sont nombreuses ! Merci aux agriculteurs qui accueillent ces essais et bandes de démonstration, indispensables à l’acquisition de nouvelles références, merci également aux conseillers qui les suivent !

1 - Sans Labour en AB : 5e année de suivi sur la ferme vitrine Reine Mathilde (14)

Objectif : comparer deux conduites de travail du sol, Labour et Sans Labour, appliquées à 2 rotations (1 rotation type élevage et 1 type cultures).

1 essai à Tracy-Bocage (14). Sur 2022-2023 : 2 bandes de culture, conduites avec et sans labour depuis 5 ans

Sur la rotation « grandes cultures », l’orge de printemps a été semée fin avril en mélange avec la prairie temporaire qui lui succèdera ; croissance lente avec un peuplement faible de 200 épis/m². Le salissement est supérieur dans la partie sans labour, notamment à cause des chardons qui augmentent d’année en année (15 % de la surface couverte contre 5 % en labour).
La prairie, et le trèfle en particulier, étaient beaux en juin : ils ont « rattrapé » l’orge très courte, tout a été fauché. Echec sur l’orge de printemps (moins de 10 qx/ha) lié à la date de semis trop tardive, mais réussite sur la prairie temporaire.

Consultez les résultats 2019-2021 et les résultats 2022.

Ce qui est confirmé après 4 ans de suivi :

  • Il y a plus de vivaces dans la partie sans labour
  • La partie sans labour est plus sensible aux conditions météo
  • La bonne destruction de la prairie est primordiale pour la suite sur la partie sans labour
  • La rotation est essentielle pour réussir à cultiver sans labour : les rotations qui ne permettent pas de bien gérer le salissement sont à éviter en sans labour
  • La stabilité structurale est meilleure sur la partie sans labour


Les impacts très variables :

  • La réduction de carburant est défavorable au sans labour quand il faut passer de nombreuses fois pour détruire la praire
  • La marge est sensiblement la même de 2019 à 2021. En 2022, elle est fortement réduite en non labour.
  • La biomasse microbienne est plus importante en sans labour
  • 4 ans ne suffisent pas à voir si le sans labour est bénéfique sur le stockage de carbone


Les impacts inattendus :

  • Les vers de terre sont moins présents dans la partie sans labour
  • Toujours couvrir de sol ne permet pas de gérer les vivaces lorsqu’elles sont présentes
  • La vigueur des cultures semblait supérieure dans la partie sans labour

2 – Binage ou pas, Labour ou pas sur une parcelle de blé derrière maïs (14)

Objectifs : comparer l’impact du travail du sol sur les adventices dans le blé et comparer le semis « classique » à 12,5 cm d’écartement avec du blé semé à 25 cm pour biner.

Essais conduits à Combray (14), en partenariat avec la FRCUMA Normandie Ouest et Bio en Normandie.

La zone sans labour a vu 2 déchaumages derrière maïs + herse rotative-semis le 11 novembre : globalement très peu d’adventices, quelques rumex.
La zone labourée a eu 1 déchaumage post-récolte du maïs puis 1 labour-herse rotative-semis : forte présence de coquelicots, absence de vivaces.

1 passage de herse étrille a été tenté en mars dans le blé à 12,5 cm, mais arrêté car sur le coup on a jugé qu’elle recouvrait trop le blé.

Le blé à 25 cm d’écartement a été biné en février.

Rendements avec et sans labour similaires : 33 qx/ha

Le coquelicot n’a pas pénalisé le rendement : ce qu’il absorbe en azote a probablement été compensé par un effet positif du labour.

Pas d’écart significatif de rendement non plus entre le blé à 12,5 cm (sans herse étrille) et le blé à 25 cm biné.

En revanche, la herse étrille a permis au blé d’être plus beau et sans coquelicot avec +2 qx/ha.


À retenir :

  • Peu d’écarts visibles en 2023, il faudrait revoir l’impact à moyen terme. L’agressivité apparente de la herse étrille est souvent bénéfique, au final.
  • À proximité, le blé semé 13 jours plus tôt, sans labour, a produit 4 qx/ha de plus malgré un peu plus d’adventices.
  • Et une autre bande, semée fin janvier avec un blé de printemps (déchaumage post-récolte du maïs, labour le 10/11) donne 8 qx/ha en plus !
  • Donc dans cette situation, l’effet date de semis + variété dépasse l’impact des autres techniques.

3 - Essai optimisation de la fertilisation (27)

Objectif : autour de la fertilisation des céréales et du système de culture, comment produire avec pas ou peu d’azote organique, tout en laissant de bons reliquats pour le tournesol 2024 ?

Essais implantés dans l’Eure, différentes modalités de fertilisation ont été testées. Rotation : lin 2021 ➔ blé 2022 ➔ comparaison de modalités en blé ou association Céréales/Protéagineux présentées ci-dessous :

  • Bouchons (30 unités d’azote localisés sur le rang de blé) : apport efficace techniquement mais génère une perte de marge brute.
  • Apport de 30 uN de fiente de volaille : gain de 1,5 point de protéines ; reste insuffisant pour passer en meunier, perte de marge également.
  • Rangs de blé intercalés tous les 25 cm avec 1 rang de féverole détruit par binage au 4 avril : relargage d’azote fin mai (confirmé au N-tester) : + 1 point de protéines / témoin blé pur, sans baisser le rendement (34 q/ha).
  • La féverole (30 gr/m²) + triticale (100 gr/m²) performe économiquement en deuxième paille et donne de bons rendements (13 qx/ha fév et 33 qx/ha en triticale, équivalent aux autres céréales semées en pur, fertilisées ou non.
  • Le semis de trèfles incarnat et blanc (nain et intermédiaire qui se comportent de façon similaire) semés en novembre avec la céréale est risqué : gel. Pour le trèfle blanc sous couvert, qu’il ait été semé en février ou en mars n’impacte ni le salissement de la parcelle, ni le rendement du blé malgré des périodes sèches.


À retenir :

Derrière des céréales pures, c’est le choix des espèces qui fait varier les marges (+ que les trèfles sous couvert et la ferti) à Privilégier les protéagineux (1 000 € de MB avec excellent reliquat) ou des associations Céréales/Protéagineux (1 200 € de MB) et éviter le blé sur blé, qu’ils soient fertilisés ou non (900 à 1 000 € de MB).


    4 - Essai fertilisation sur blé (76)

    Objectif : comparer différentes sources de fertilisation azotées ou soufrées au semis (60 uN) ou en sortie hiver, sur 2 variétés de blé.

    Essais conduits à Cany-Barville (76) en limons profonds, sur 2 variétés de blé : Energo, blé meunier, et LD Chaîne plus productif :

    • Apport de bouchons PAT à début montaison (60 u)
    • Apport de broyat de luzerne entière fraiche (45 u), au semis
    • Apport de feuilles de luzerne à apport 3 semaines après semis
    • Fientes de poules épandues au semis, non enfouies au semis
    • Apport de 100 kg/ha et 300 kg/ha de kiésérite (50 à 150 u) au tallage


    À retenir :

    • L’eau a plaqué le sol : densités irrégulières et essai avec une précision moyenne
    • Luzerne entière et fientes de poules au semis sont les seuls apports permettant un gain de rendement ici. L’efficacité des unités d’azote de la luzerne est très bonne cette année (4 u/qtl), celle de la fiente est décevante (10,6 unités nécessaire/qtl supplémentaire au témoin).
    • Le décalage de l’apport de feuilles de luzerne par rapport aux prévisions n’a probablement pas favorisé sa valorisation.
    • L’apport de soufre n’a apporté aucun gain de rendement, il est très rarement facteur limitant en céréales bio.

    5 - Essai biostimulant (14)

    Objectif : comparaison du produit VITAMIN, appliqué sur les semences, avec témoins non traités, sur deux variétés de blé.

    Essais conduits à Coulvain (14)


    À retenir :

    Pour la 2e année consécutive, aucun effet n’a été observé dans cet essai sur le rendement et sur les taux de protéines, sur aucune des deux variétés de blé (Geny et Christoph).


    6 - Criblage de variétés de triticale (14)

    Essais conduits à Coulvain (14), en partenariat avec la Coop de Creully et Bio en Normandie.
     

    À retenir :

    • Dans le triticale : effet étouffant classiquement observé en comparaison du blé (pas de matricaires)
    • 63 q/ha de moyenne dans l’essai 2023 (de 56 à 67 q/ha)
    • En moyenne, 10 à 12 q/ha de plus que les blés fourragers productifs dans la même parcelle
    • Pas de rouilles, pas de verse
    • Un peu de rhynchosporiose et quelques casses de tige (moisson 16 août) peu impactantes
    • Un mélange de Ramdam, Lumaco, Bréhat, RGT Rutenac et Kitesurf a obtenu le meilleur rendement (67 q/ha)
    • La nouveauté RGT Quaterbac, très bonne ici, est à revoir (dans la moyenne ailleurs dans le Nord de la France)
    • Dans le Calvados, sur 3 ans, Ramdam, Bréhat, Kitesurf, Lumaco arrivent toujours en tête
    • Dans le contexte de prix actuel, un triticale a tout à fait sa place dans la rotation

    7 - Criblage de variétés de blé dans différents contextes pédoclimatiques (27, 76, 14) et rappel de la synthèse des essais variétés 2018-202

    Essais implantés dans le 27 (limons argileux)

    À retenir :

    • Rendement moyen de l’essai de 50 qx/ha, protéine moyenne de 11,1 %
    • Les plus productifs sont GAMBETTO, GWENN et GENY
    • A confirmer : CADLIMO, GLAZ malgré ses faibles teneurs en protéines et pouvoir couvrant, LD CAPE malgré son pouvoir couvrant limité
    • SU TARRAFAL se confirme dans les variétés alternatives
    • ADAMUS pourrait remplacer TOGANO dans les variétés à forts taux de protéines

     

    Essais implantés dans le 27 (limons profonds)

    À retenir :

    • Apport de 140 unités d’azote totales sur le blé (majoritairement avant semis)
    • Rendement moyen de l’essai : 64 qx/ha (amplitude : 44 à 84)
    • Protéines : 9,8 % en moyenne (amplitude : 8 à 13,1)
    • 4 variétés > 11 % : TOGANO, MOSSETTE, ROSATCH et ALICANTUS
    • Variété tolérante à la jaunisse nanisante de l’orge : RGT TWEETEO
    • Avec un peuplement élevé (466 épis/m² en moyenne), cet essai constitue une référence intéressante pour évaluer les variétés vis-à-vis de la verse : 14 variétés sur les 41 testées présentent de la verse fin juin à des degrés variables, la plus touchée étant GRAZIARO, presque intégralement versée.

     

    Essais implantés dans le 76 : limon profond, essai derrière luzerne qui a été labouré avant semis. Pas de désherbage, quelques repousses de luzerne, peu de salissement.

    À retenir :

    • GAMBETTO, GWENN en tête en productivité, comme EOST et SU TARRAFAL
    • En protéines : CAMILLIUS, MANDARIN, BISHORN, IZALCO CS, TOGANO et ROSATCH ressortent



    Essais implantés à Coulvain (14), en partenariat avec la Coop de Creully et Bio en Normandie.

    Importance du pouvoir couvrant, élevé sur triticale, faible sur certaines variétés de blé comme ici à droite

    À retenir :

    • Rendement moyen de 46 qx/ha : de 35 pour TOGANO à 53 pour GWENN.
    • 4 variétés, à profil meunier, en général peu ou moyennement productives, rendent plus qu’attendu : ROSATCH, GRANOSSOS, CHRISTOPH et ALESSIO.
    • Effet terroir ? c’est possible, en témoigne le très bon comportement du mélange GENY-CHRISTOPH-ALESSIO.
    • Le mélange GWENN/CHRISTOPH/IZALCO est également très satisfaisant
    • Les 3 autres essais Nord France où figure CHRISTOPH le donnent à 103 % du rendement moyen et à 103 % du taux de protéine moyen. Ce qui en fait toujours une référence de bon profil intermédiaire, même si notre essai surestime un peu sans doute son rendement.
    • A contrario, GENY rend moins que dans les autres essais, dans les profils de variétés habituellement productives.
    • Ce résultat pour GENY et CHRISTOPH est confirmé dans l’essai biostimulant (VITAMIN) juste çà côté.
    • Pour ALESSIO, c’est plus surprenant. Le réseau ExpeBio le donne à environ 92 % de la moyenne des rendements.

    Rappel de la synthèse des essais variétés de blé 2018-2022

    Objectif : comparer et visualiser le comportement d’une diversité de variétés de blés, fourragers et meuniers. 12 essais conduits en 5 ans, de 2018 à 2022 dans le Calvados, l’Eure et la Seine-Maritime.


    À retenir des essais 2018-2022 :

    • Éviter les variétés les plus sensibles à la rouille jaune comme Togano, LD Voile, , Hanswin, Energo… Elles sont souvent touchées dans nos essais.
    • Dans le contexte actuel d’écarts de prix de vente entre blés meuniers et fourragers, un bon blé fourrager (47-50 q/ha) peut être aussi rentable qu’un bon blé meunier à 40 q/ha. Il peut y avoir 10 à 15 q/ha d’écart de rendement entre les blés les plus productifs et les plus riches en protéines.
    • Viser les variétés de compromis (rendement et protéines) reste une bonne stratégie : Christoph, Graziaro, Izalco CS (variété très précoce), Lennox (alternatif et résistant au froid), Apexus… Les mélanges de plusieurs variétés répondent aussi à cet objectif.
    • Parmi les plus riches en protéines : Wendelin ressort bien, mais également Wital, et la nouveauté Rosatch.
    • Parmi les profils productifs avec peu de protéines : Geny, Gwenn…
    • Émotion est une bonne variété agronomiquement parlant, mais ne se panifie pas bien.
       

     


    8 – Fertilisation localisée du maïs en bio : effets mitigés des 5 engrais testés

    Objectif : tester les effets de 5 fertilisants à base d’azote ou de phosphore sur le rendement et la marge du maïs grain.

    1 essai en bandes à Magny-la-Campagne (14), parcelle profonde et bien pourvue en phosphore et potasse, partenariat Chambres d’agriculture de Normandie / Coop de Creully / Bio en Normandie.
     

    Les 5 fertilisants testés incluent des additifs microbiens ou des stimulateurs de croissance.

    Deux apportent de l’azote et ont été appliqués en localisé : 10-8-1 U NPK et 10-5-0 (ce dernier sans aucun additif).

    Trois apportent surtout du phosphore et ont été appliqués au microgranulateur sauf le 0-27-0 (en localisé), 0-25-0, 3-12-8.


    À retenir pour 2023 :

    • Le témoin non fertilisé produit 115 q/ha, c’est une année exceptionnelle. La marge dégagée est de 2 500 €/ha sans fertilisant, avec un prix de vente retenu à 250 €/t.
    • Les 2 fertilisants fournissant de l’azote ont permis un petit gain de rendement de 6 q/ha soit + 5 % par rapport au témoin non fertilisé.
    • Ceux fournissant du phosphore ont permis un gain de rendement moindre entre 2 et 4 q/ha. La marge brute est soit légèrement dégradée, soit simplement maintenue, dans une parcelle déjà bien pourvue en phosphore.

    9 – Maïs grain bio : les variétés phares

    Objectif : détecter les variétés performantes parmi 25 testées.


    1 essai avec 3 répétitions à Magny-la-Campagne (14), parcelle profonde, partenariat Chambres d’agriculture de Normandie / Coop de Creully / Bio en Normandie.


    25 variétés testées : 13 tardives (indice supérieur à 270) et 12 précoces (indice inférieur à 270).


    À retenir pour 2023 sur le rendement en grain

    • Les conditions de sol et de climat de cet essai en 2023 ont permis de maximiser l’expression du potentiel du maïs.
    • Les meilleures variétés tardives (moyenne à 139 q sec/ha) sont P9610, DKC3888, P8834, KWS EDITIO.
    • Les meilleures variétés précoces (moyenne à 134 q sec/ha) font ressortir KWS GUSTAVIUS, LID2210C, CLOONEY, MAS 220V.
    • Le rendement des deux variétés précoces de tête fait mieux que le rendement de six variétés tardives.

    10 – Tournesol : préférer la faible densité

    Objectif : tester l’effet de la densité de semis sur le rendement.


    1 essai en bandes à Saint-Pair-sur-Mer (50), partenariat Chambres d’agriculture de Normandie / Coop de Creully / Bio en Normandie.

    Précédent luzerne, premier semis du 25/04 détruit par les ravageurs, second semis le 18/05, variété RAGT Buffalo.


    À retenir pour 2023 :

    • La plus faible densité de semis à 65 000 grains/ha contre celle à 75 000 a généré un meilleur rendement à 37,7 q/ha aux normes d’humidité contre 32,1 q/ha.
    • Les pieds étaient plus gros dans la situation de plus faible densité de semis.

    11 - Tournesol : l’écartement inter-rang de 50 cm est gagnant sur le désherbage

    Objectif : tester l’effet de l’écartement inter-rang de semis sur la maîtrise des adventices.


    1 essai en bandes à Saint-Pair-sur-Mer (50).

    Précédent luzerne, premier semis du 25/04 détruit par les ravageurs, second semis le 18/05, variété RAGT Buffalo.


    À retenir pour 2023 :

    • L’écartement inter-rang de 50 cm, comparé à celui de 75 cm, a demandé 1 seul passage de bineuse au lieu de 2 en écartement large.
    • Le recouvrement du sol est plus rapide de 10 jours dans la situation à 50 cm d’écartement.

    12 - Tournesol : avantage aux biostimulants en pulvérisation foliaire avec un été arrosé

    Objectif : tester plusieurs biostimulants sur le rendement.


    1 essai en bandes à Saint-Pair-sur-Mer (50), partenariat Chambres d’agriculture de Normandie / Coop de Creully / Bio en Normandie.

    Précédent luzerne, premier semis du 25/04 détruit par les ravageurs, second semis le 18/05, variété RAGT Buffalo.


    À retenir pour 2023 :

    • Faibles effets des biostimulants appliqués en enrobage de semences : de - 0,2 à + 2,6 q/ha par rapport au témoin qui produit 32,1 q/ha. Dans la même parcelle, la moindre densité de semis sans biostimulants a généré + 5,6 q/ha.
    • Effet significatif des deux biostimulants appliqués en pulvérisation foliaire, qui comportent soit du bore, soit un mélange de bactéries dont l’une est fixatrice d’azote atmosphérique (azotobacter) : autour de + 8 à + 9 q/ha.
    • Ces résultats s’expriment avec un stress hydrique au moment du semis, par contre absent dans la période estivale.

    Pour plus de détails sur ces essais, rapprochez-vous de votre antenne Chambre d’agriculture pour échanger avec un conseiller en AB.

    Retrouver ici la synthèse des essais 2021-2022.


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