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Bovin lait, impact conjoncture 2020 sur 4 systèmes laitiers normands

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Impact conjoncture 2018 sur 4 systèmes laitiers normands

2020 est une année où la conjoncture économique reste convenable dans le contexte Covid pour le lait tant en volume qu’en prix. Elle est moins favorable aux cultures du fait de la sécheresse. Après une année 2019 caractérisée par plusieurs épisodes de canicule, l’année culturale 2020 a été très séchante.

LES HYPOTHESES RETENUES

Concernant le lait, le prix moyen a baissé d’un peu plus de 1 % sur la Normandie, soit un écart d’environ 4 €/1000 l. Néanmoins la disparité entre laiteries subsiste.

Les produits viande diminuent globalement, avec une valeur de vente de -3 % pour les vaches laitières, -10 % pour les taurillons et -5 % pour les veaux de 15 j. Le prix de vente des boeufs reste stable.

Les rendements cultures baissent globalement, de -5 % pour le blé, -11 % pour l’orge, et -20 % pour le colza.
En revanche, les prix des cultures de vente à la récolte sont en évolution, avec +16 % pour le blé, +13 % pour l’orge.
Les protéagineux ont également un prix en hausse.
Le lin, quant à lui, cumule de mauvais rendements avec des prix en baisse (difficiles à estimer à cette période de l’année, nous avons retenu l’hypothèse d’une baisse de 25 % des prix de vente et de 34 % de rendement).

Suite à la sécheresse, certains éleveurs sont contraints d’acheter du fourrage, notamment de la paille. Le prix de celle-ci augmente face à la demande en hausse, jusqu’à 80 €/t (soit une augmentation de 60 % du prix de 2019).

Sur les charges, si les tourteaux et la poudre de lait coûtent plus cher cette année (+ 4 % et +7 % respectivement), le prix des engrais et du fioul baisse (-10 % et -24 %).

 

Lire les impacts par type de système

 

L'équipe Inosys Réseaux d'élevage a estimé l’évolution des revenus sur 4 systèmes laitiers représentés en Normandie, à partir de cas types optimisés. Les hypothèses de prix sont issues des données du service économie de la Chambre régionale d’agriculture de Normandie, de l’Agreste, de l’IPAMPA et des éleveurs du réseau.